Dispersion 1


Les Afrorismes sont l’ami du vent « qui a passé par-dessus les arbres de beaucoup de pays » (R.M. Rilke). Les Afrorismes nous sont chers car leur dénument est à peu près le nôtre : ils sont souvent exilés sur une terre étrangère (l’exode, la solitude, l’indifférence…) mais cependant inspirent une tendresse fraternelle. C’est pourquoi, ils aiment être disséminés dans la ville, dans la nature, dans la correspondance.

Car leur vraie patrie est la rosée lunaire, l’espérance, la consolation.

A une époque qui se meurt de sécheresse dédaigneuse, les Afrorismes constituent le ferment puissant de pluies salvatrices. A vous d’inventer les nuages, les turbulences, les courants ascendants pour les conduire vers la proue du ciel !

 

Source: afrorismes.jimdo.com

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