Le carnet à spirale


Sou 25

Sou 25 (Photo credit: paulosouto25)

English: This is just a fun collage I did.

English: This is just a fun collage I did. (Photo credit: Wikipedia)

Il pleut, il fait frais, c’est bientôt cet hiver?

Je suis toujours nostalgique, quand ce genre de temps est là.

J’aime écouter des musiques acidulées, douces-amères, qui amènent à une rêverie.

Voilà donc le carnet à spirale de William Sheller

 

J‘ai encore perdu ton amour tu sais J’peux pas m’souvenir de ce que j’en ai fait Je l’ai pourtant rangé comme il fallait C’est pas croyable comme tout disparaît Mais j’ai trouvé dans mon carnet à spirale Tout mon bonheur en lettres capitales A l’encre bleue aux vertus sympathiques Sous des collages à la gomme arabique J’ai un à un fouillé tous nos secrets J’n’ai rien trouvé dans le peu qu’il restait Sous quelques brouilles au fond sans intérêt Des boules de gomme et des matins pas frais Mais j’ai gardé dans mon carnet à spirale Tout mon bonheur en lettres capitales A l’encre bleue aux vertus sympathiques Sous des collages à la gomme arabique J’ai encore perdu ton amour c’est vrai Mais après tout personne n’est parfait Si tu n’en as plus d’autres, c’est bien fait Tant pis pour moi, j’étais un peu distrait Je garderai dans mon carnet à spirale Tout mon bonheur en lettres capitales A l’encre bleue aux vertus sympathiques Sous des collages à la gomme arabique

Milord est parti


En ce temps-là, on pouvait arriver de nulle part, avec sa gueule de métèque et croiser un Georges Brassens, au café, chez son amie et l’aborder. Il n’y avait pas de star system, de paparazzi, on fichait la paix aux artistes et aux vedettes, il n’y avait pas de buzz, de Twitter, ou autre chose, on pouvait discuter sans un manager et un service de sécurité.

Un Georges Moustaki a pu rencontrer des artistes, composer pour eux et lancer sa carrière.

Maintenant, même pour un festival, il faut un laisser-passer…

Je salue donc l’étranger venu en France composer ses textes et chansons qui restent dans notre patrimoine musical dont Milord

 
« Allez, venez, Milord! Vous asseoir à ma table; Il fait si froid, dehors, Ici c’est confortable. Laissez-vous faire, Milord Et prenez bien vos aises, Vos peines sur mon coeur Et vos pieds sur une chaise Je vous connais, Milord, Vous ne m’avez jamais vue Je ne suis qu’une fille du port, Qu’une ombre de la rue… Pourtant je vous ai frôlé Quand vous passiez hier, Vous n’étiez pas peu fier, Dame! Le ciel vous comblait: Votre foulard de soie Flottant sur vos épaules, Vous aviez le beau rôle, On aurait dit le roi… Vous marchiez en vainqueur Au bras d’une demoiselle Mon Dieu!… Qu’elle était belle… J’en ai froid dans le coeur… Allez, venez, Milord! Vous asseoir à ma table; Il fait si froid, dehors, Ici c’est confortable. Laissez-vous faire, Milord, Et prenez bien vos aises, Vos peines sur mon coeur Et vos pieds sur une chaise Je vous connais, Milord, Vous ne m’avez jamais vue Je ne suis qu’une fille du port Qu’une ombre de la rue… Dire qu’il suffit parfois Qu’il y ait un navire Pour que tout se déchire Quand le navire s’en va… Il emmenait avec lui La douce aux yeux si tendres Qui n’a pas su comprendre Qu’elle brisait votre vie L’amour, ça fait pleurer Comme quoi l’existence Ça vous donne toutes les chances Pour les reprendre après… Allez, venez, Milord! Vous avez l’air d’un môme! Laissez-vous faire, Milord, Venez dans mon royaume: Je soigne les remords, Je chante la romance, Je chante les milords Qui n’ont pas eu de chance! Regardez-moi, Milord, Vous ne m’avez jamais vue… …Mais vous pleurez, Milord? Ça je l’aurais jamais cru! Eh ben, voyons, Milord! Souriez-moi, Milord! …Mieux que ça! Un petit effort… Voilà, c’est ça! Allez, riez, Milord! Allez, chantez, Milord! La-la-la… Mais oui, dansez, Milord! La-la-la… Bravo Milord! La-la-la… Encore Milord!… La-la-la… »

 

Adieu, l’artiste!

 

 

Fantaisie de nuages de l’an passé


View of the lake and the Chablais Alps from Caux

View of the lake and the Chablais Alps from Caux (Photo credit: Wikipedia)

Un ciel incroyable, tous les jours je m’émerveille de l’horizon et des tableaux que le ciel du Léman nous dessine ou nous peint selon ses humeurs : parfois capricieux, souvent limpide, tissé de nuages comme cet  fin d’après-midi-là…incurvé des formes, dentelles des reliefs, ombres damassées et fumées du paysage éphémère que la nature nous offre…Une fantaisie de nuages…pour qui sait lever les yeux…

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